Qui suis-je ?

Je suis né en France de parents russes qui avaient fui l’Union soviétique, portant en moi l’héritage de deux cultures. Mon enfance s’est déroulée entre les traditions russes transmises par ma famille et l’intégration dans la société française. Mon père, soudeur de métier, a consacré sa vie professionnelle aux chantiers français, construisant littéralement les fondations de notre nouvelle vie.

Pendant quarante années, j’ai exercé la profession de comptable au sein de diverses organisations, tant lucratives qu’associatives. Cette longue carrière m’a permis de développer une expertise solide en gestion financière et administrative. Malgré mon intégration réussie en France, j’ai toujours ressenti un appel vers mes racines.

En 2017, j’ai pris la décision de retourner en Russie, m’installant dans la banlieue ouest de Moscou. Ce retour aux sources a été une révélation : le pays de mes parents avait considérablement évolué depuis leur départ. Contrairement à mes attentes, je me suis épanoui davantage dans cette Russie moderne que dans mon pays d’adoption français.

Forte de cette expérience d’expatriation réussie, j’ai créé le site expatriation-russie.eu, un projet amateur mais passionné. Ce site compile les ressources que j’ai découvertes sur internet pour aider d’autres personnes souhaitant s’installer en Russie. Mon objectif est de faciliter leur parcours en partageant les informations utiles que j’aurais aimé avoir lors de mon propre retour.

Je collecte également les avis et témoignages sur les différents partenaires et services disponibles pour les expatriés. Ces retours d’expérience me permettent de créer des synthèses utiles pour la communauté des francophones en Russie. Mon site propose un formulaire de contact pour recueillir ces précieux témoignages.

Aujourd’hui, je vis pleinement ma double identité franco-russe, heureux d’avoir retrouvé la terre de mes ancêtres tout en conservant l’expérience acquise en France. Mon parcours illustre que parfois, le retour aux origines peut être plus enrichissant que l’exil, même quand celui-ci semblait définitif.